La migration d’OS fait partie de la vie des services informatiques. Vous devez sûrement déjà le savoir, mais il ne reste que 5 ans avant que le support étendu pour Windows 8.1 ne prenne fin, la date se rapproche petit à petit ! Quant au système d’exploitation Windows 7, le support standard n’est déjà plus assuré depuis Janvier 2015 et les mises à jour mensuelles cesseront le 14 Janvier 2020. Le problème, c’est que bien souvent les projets de migration sont très consommateurs en ressources humaines mais également en coûts (acquisition de soft, nécessité de recruter, arrêt de production, etc). Nous allons voir ensemble comment gérer au mieux son projet de migration d’OS.
Que faire avant de migrer son parc informatique
La migration d’un parc informatique est bien souvent longue et complexe. Plusieurs étapes sont nécessaires avant d’effectuer sa migration d’OS. Voici quelques étapes clés à réaliser en amont du projet.
Première étape : Effectuer un inventaire des logiciels installés et du matériel déployé
En effet, cette étape peut vous éviter la catastrophe : des logiciels incompatibles avec le nouveau système d’exploitation.
Si l’on s’aperçoit que certains logiciels sont incompatibles, on peut trouver des solutions afin de :
- soit trouver un programme de remplacement
- Soit envisager une émulation de l’ancien OS pour les faire fonctionner.
Dans tous les cas, faire cet inventaire permettra de ne pas se retrouver avec des utilisateurs bloqués et frustrés après la migration.
Il faudra aussi effectuer un inventaire du matériel informatique, la capacité de stockage nécessaire peut varier d’un OS à l’autre, la RAM est également à prendre en compte.
Le saviez vous ? : la solution ceBox® permet de proposer un test sur une population pilote avant de généraliser la production. Une fois le master validé, la migration peut être généralisée. En cas d’incompatibilité, le retour arrière est possible en un clic pour l’ensemble de vos postes !
Deuxième étape : Effectuer une sauvegarde des données
La sauvegarde de vos données est impérative, et pour ce faire, il vous faudra choisir votre mode de stockage. Les solutions sont nombreuses, cloud, NAS, serveurs de fichiers, … A vous de choisir la solution la plus adaptée à vos besoins et à votre organisation.
Bien entendu, si les données de vos utilisateurs sont déjà sauvegardées sur des stockages déportés, cette étape sera largement simplifiée. D’ailleurs cette pratique est largement plébiscitée dans le cadre de la pérennité et la sécurité des données.
Néanmoins nous savons tous que les utilisateurs ont pour habitude de sauvegarder des documents en local sur leurs postes, il reste donc indispensable de s’assurer que toutes les données seront sauvegardées, encore une fois pour éviter la frustration des utilisateurs.
Troisième étape : Préparer le déploiement du nouvel OS
Tester préalablement les logiciels sur un poste informatique est vivement recommandé. Certains logiciels peuvent ne pas être compatibles avec le nouvel OS. Si un logiciel se révèle incompatible, il sera plus simple de corriger le problème avant d’effectuer la migration de l’ensemble du parc.
Maintenant, vous pouvez préparer la migration, cette étape dépend de la solution que vous utilisez sur l’ensemble de votre parc informatique.
- Utilisation d’une image Ghost : On ne présente plus ce type de solutions. Elles permettent de préparer une “image” des postes, c’est à dire l’OS et les applications puis de les déployer ensuite via le réseau.
- La virtualisation : Si vous avez fait le choix de virtualiser vos postes de travail, la tâche est encore plus simple. Un peu comme pour les images Ghost, il suffit de préparer l’image des postes pour enfin pouvoir la déployer le jour de la migration.
- SCCM : Microsoft intègre sa propre solution de déploiement d’image dans son service SCCM : MDT. Le principe est le même qu’avec une image Ghost, mais permet plus de flexibilité si vos postes sont sur un OS Windows.
Bien entendu, si vous souhaitez migrer les postes “à la main”, c’est à dire en passant poste par poste pour réinstaller le nouvel OS, vous n’avez pas grand chose à préparer si ce n’est être très patient et préparer une grande quantité de café pour vos équipes …
Généralement une migration d’OS est prévue plusieurs mois voire plusieurs années en avance. Il y a fort à parier qu’elle entraînera un arrêt de la production. Vous devrez donc prévenir l’ensemble des utilisateurs longtemps en avance afin de les préparer.
Vous devrez également prévoir une procédure de retour en arrière, c’est une recommandation ITIL. Si jamais la migration ne se passe pas comme prévue, la production doit quand même rapidement repartir. La virtualisation de postes de travail est très adaptée à ce type de problématiques, par contre les solutions Ghost et SCCM le sont beaucoup moins.
Effectuer sa migration d’OS
Ça y est, le grand jour est arrivé. Toute l’équipe informatique est sur qui-vive, avec une dose de caféine nécessaire à ce type de journée. Vous pouvez maintenant passer à l’étape clé, la migration d’OS sur l’intégralité de votre parc informatique.
Encore une fois, votre migration s’effectuera de manière différente en fonction de vos solutions, PC classique, VDI, Digital desktop…
Si vous avez déployé la virtualisation de postes de travail, vous pourrez déployer votre nouveaux système d’exploitation depuis une console centralisée. La manipulation est donc très simple et vous pourrez rapidement vous apercevoir si tout se passe comme prévu ou non. En cas de problème, vous pourrez revenir en arrière sans stopper la production plus qu’il ne le faut.
Si vous utilisez une solution type Ghost ou SCCM, vous allez devoir déployer la nouvelle “image” sur l’ensemble des postes. Généralement on ne peut le faire sur l’ensemble des postes en même temps, il va donc falloir être patient. Quelques réglages peuvent être nécessaires après ce type de déploiement, il s’agit donc de passer sur chaque poste un par un.
Attention : avec des logiciels de type SCCM, vous devez vous assurer que l’ensemble de vos postes est connecté au réseau au moment de votre migration. Le taux de réussite dans le cas d’une migration avec SCCM est d’environ 90%.
Pour terminer, vous pourrez réinstaller les données sur les postes de vos utilisateurs, tâche qui sera plus simple bien sûr si vos données sont présentent sur des stockages distants.
Les tâches après la migration d’OS
Et non, ce n’est pas encore terminé, la migration d’OS et une tâche qui prend du temps…
Maintenant vous devez générer un rapport d’état après migration et identifier les correctifs de sécurité manquants pour pouvoir rapidement les appliquer.
Entre le moment où l’image des postes à été préparée et le moment où elle a été déployée, il est fort possible que des mises à jours soient disponibles, il est donc important de s’assurer qu’elles seront rapidement déployées.
Il faudra également vérifier que tous les postes et les programmes fonctionnent. Bien souvent, le support doit gérer beaucoup plus d’appels et aider les utilisateurs à prendre en main le nouvel OS. Il est d’ailleurs parfois recommandé de prévoir des sessions de formation pour aider les utilisateur avec le nouveau système d’exploitation.
Conclusion
Et bien voilà, votre mission est maintenant terminée, la migration d’OS est effectuée ! C’est certes long, coûteux et complexe, mais c’est une tâche à laquelle on ne peut échapper surtout avec l’arrêt des supports de Microsoft. La solution ceBox® permet de vous dédouaner de toutes les contraintes liées à la migration d’OS. La migration s’opère sur 100% des postes, et vous avez la possibilité de revenir en arrière en 1 clic à une version ancienne en cas de dysfonctionnements des applications. Quand migration rime avec sérénité, c’est toute la planète IT qui applaudit !
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